Le Conseil régional du numérique et le Conseil régional de la jeunesse de la Région Centre-Val de Loire ont souhaité se mobiliser en impulsant un projet majeur de sensibilisation des jeunes de son territoire, en adéquation avec les priorités régionales définies dans la stratégie numérique régionale 2023-2027 et la stratégie régionale pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
59 % des Français déclarent avoir déjà été victime de cyberharcèlement. Les jeunes y sont bien plus confrontés car 74 % ont moins de 35 ans.
Des situations de cyberharcèlement s’observent plus que d’autres : réceptions de messages et demandes d’ajouts d’amis répétées et insistantes (32 %), réceptions de propos injurieux (19 %) et de photos ou images à caractère sexuel sans consentement (21 %).
De plus, selon e-Enfance et une enquête menée en 2022 auprès de 18 – 25 ans, 60 % d’entre eux déclarent avoir déjà été victime de cyberharcèlement et en majorité avant leurs 21 ans, et 49 % d’entre eux reconnaissent avoir pensé au suicide.
Face à cela, le Conseil régional du numérique et le Conseil régional de la jeunesse de la Région Centre-Val de Loire ont souhaité se mobiliser en impulsant un projet majeur de sensibilisation des jeunes de son territoire, en adéquation avec les priorités régionales définies dans la stratégie numérique régionale 2023-2027 et la stratégie régionale pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
La Région agit en effet pour que les citoyens et les citoyennes, et notamment les jeunes, s’épanouissent dans cet univers d’opportunités en étant protégés et conscients des règles.
Ce projet, mis en oeuvre par le CRIJ Centre-Val de Loire et appuyé par un comité d’expert.e.s et des consultations « jeunes », inclut la création et le déploiement d’outils de sensibilisation et d’information destinés aux jeunes et leurs prescripteurs.rices.
Leurs objectifs : sensibiliser et informer sur le cyberharcèlement, accompagner une conscientisation et une réflexivité sur le sujet, déclencher des espaces d’échanges, soutenir les victimes et leur entourage, prévenir des comportements et actes problématiques.
De manière simple et claire, cet outil expose différents cybercomportements et invite les jeunes à identifier ce qui est sain ou intolérable.
Ce livret est composé d’informations clés et de ressources utiles pour les prescripteurs.rice.s ainsi que les professionnels.
Un site Internet grand public proposant des informations et des ressources fiables et essentielles.
Une tournée d’interventions pédagogiques sera organisée en 2024 dans les lycées et les établissements d’enseignement supérieur, ainsi qu’au sein de divers types de structures accueillant des jeunes de notre région, afin de proposer des temps de sensibilisation sur le sujet.
Ce travail a été mené en lien avec un comité d’expert.e.s, qui s’est mobilisé afin d’apporter son regard et son expertise, et ainsi proposer une approche juste et pertinente autour d’un sujet sensible et garantir des informations fiables dans l’outil de prévention « CYBER REPÈRE ». En complément, des consultations auprès de panels de jeunes ont été organisées afin de recueillir leurs avis et ainsi élaborer un outil adapté à la cible.
La composition de ce comité a été réfléchie afin de couvrir les domaines impactés par le phénomène du cyberharcèlement et ainsi : la prévention, la psychologie, le juridique, l’action de terrain, etc., tout en prenant en compte des retours de victimes et témoins.
D’une durée d’environ 3 heures chacun, ces comités ont été l’occasion de débattre ensemble de l’approche à adopter, du ton à employer, des mots à utiliser, de la forme à choisir, des cas à mettre en avant, ou encore des informations clés à faire figurer. De très riches réflexions ont émergé pour ainsi réaliser un outil pertinent.
Par exemple, l’utilisation du « on » et non du « je » dans les cas exposés a été réfléchie afin de ne pas induire une responsabilité ou une culpabilité de la victime. Le fait de présenter deux catégories (ok et pas ok) et non une graduation a été également défendu afin de ne pas sous-entendre une potentielle minimisation des violences.
The Sorority, c’est le premier réseau d’entraider à l’échelle mondiale rassemblant une communauté bienveillante ayant pour objectif de protéger et d’aider les femmes et les personnes issues des minorités de genre face à notamment, des situations de violences conjugales, intra-familiales et à toutes les formes de harcèlement.
Ce réseau d’entraide prend forme via une application mobile gratuite à retrouver sur Android et iOS en France, et partout dans le monde.
Avec cette appli, l’association promet une aide disponible à tout moment. Au programme : trouver une écoute, du soutien et des conseils concernant les violences conjugales, trouver un lieu sûr proche en cas de danger immédiat, trouver de l’écoute auprès de professionnelles de l’accompagnement et trouver des structures spécialisées.
Depuis 2018, HandsAway est une association de lutte contre
les violences sexistes et sexuelles via des actions de prévention et de
sensibilisation dans des milieux scolaires et extra-scolaires et via des
campagnes nationales de communication.
Aujourd’hui, HandsAway propose des ateliers de
sensibilisation auprès des jeunes dans les collèges mais également en dehors du
temps scolaire dans les bibliothèques, les espaces jeunes en utilisation la
réalité virtuelle.
HandsAway sensibilise également le grand public en tenant des stands lors d’événements culturels, sportifs, festifs et sensibilise aussi les personnes en situation de vulnérabilité (jeunes mineur×es isolé×es, migrant×es, personnes en situation de précarité, habitant×es des quartiers prioritaires, etc.) ainsi que les encadrant×es de ces publics dans différentes structures
L’association #StopFisha est un collectif qui fédère des bénévoles tranquant et signalant des comptes fisha. Elle offre également un accompagnement moral et juridique aux victimes de cyberviolences sexistes et sexuelles et sensibilise aux mécanismes du cybersexisme.
L’association est composée d’étudiantes, de lycéennes, d’une avocate et de salariées. L’équipe est disponible pour vous accompagner, vous apporter un soutien moral et vous donner des conseils juridiques pour une éventuelle action en justice. Elle également en capacité d’effectuer des signalements et faire supprimer des contenus.
Féministes contre le cyberharcèlement est un collectif féministe mobilisé contre les violences faites aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQIA+ via les outils numériques.
L’association a pour objectif de sensibiliser l’opinion et les réseaux sociaux au cyberharcèlement et aux cyberviolences, d’orienter les victimes et les informer sur les recours possibles à travers une multitude d’actions.
Les Promeneurs du Net informent, écoutent, accompagnent, conseillent les jeunes en recherche de réponses via les réseaux sociaux…ou encore directement dans des structures d’accueil ou d’animation.
Assurant une présence éducative bienveillante et adulte sur l’espace public numérique auprès des jeunes ou leurs familles, ils font partie d’un réseau départemental de professionnels formés à la place et aux enjeux du numérique dans les relations sociales.
Ce dispositif est co-piloté par l’Apléat-Acep et la CAF pour le département du Cher, mais se décline aussi sur tous les autres territoires.
Arnaud Sylla est un psychologue clinicien spécialisé dans l’adolescence, le lien social et les
problématiques numériques.
Il est également président de l’association de recherche clinique Hébé qui s’adresse aussi bien aux enfants et adolescents qu’à des adultes (parents, professionnels, accompagnants, soignants, etc.).
Elena Kasumi est streameuse sur Twitch depuis 2018, modèle et cosplayeuse. Elle est également maman de 3 enfants âgés de 8 à 20 ans. Elle est la marraine de la 4ème édition de notre événement caritatif « Birds of Prey ».
